bibliothèque municipale de Lyon

Inscription(s) sur l'image : "Musée de la civilisation gallo-romaine / construit par la Ville de Lyon / sous l'impulsion de Louis Pradel, maire / et de Amable Audin, conservateur / inauguré le 15 novembre 1975 / par Madame Valery Giscard d'Estaing / en présence de Mr Michel Guy, secrétaire d'Etat à la Culture / de Mr Louis Pradel, maire de Lyon et du conseil municipal / Architecte Bernard H. Zehrfuss, Premier Grand Prix de Rome" (plaque mémorielle).

Moitié inférieure en bronze de la table claudienne.

Masque funéraire tragique du 1er siècle et 2e siècle découvert à Trion en 1885. "Ce grand relief en pierre s'inspire de masques de théâtre, reproduisant les traits d'un personnage tragique ou satyrique, ou bien d'un monstre (Cyclope). Ils sont figurés la pupille des yeux vide, la bouche béante, comme saisis d'horreur. Ils représenteraient les âmes des Larves, ces défunts privés de sépultures, qui viennent hanter les vivants. Ces masques étaient placés sur les murs des enclos entourant les tombes, ou bien sur les monuments funéraires eux-mêmes." (Musée gallo-romain de Lyon Fourvière)

Tableau principal d'une mosaïque du 3e siècle représentant l'ivresse d'Hercule, découverte à Vienne en 1841. Tableau principal d'une mosaïque gallo-romaine. Hercule ivre est soutenu par un satyre (à droite du point de vue du spectateur) et une bacchante (à gauche). Tous trois sont contemplés, au-dessus, par le dieu Bacchus et d'autres personnages de son cortège. Hercule est identifiable notamment à sa massue, qu'il tient ici de travers.

OEuvre phare du musée découverte en 1806 dans la presqu'Île de Lyon, la mosaïque du cirque date du IIe siècle. Particulièrement représentative, elle a été utilisée pour le visuel du carton d'invitation de l'inauguration du musée, le 15 novembre 1975. (Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière)

Masque funéraire tragique du 2e siècle découvert dans le Vaucluse en 1849. "Représentation d'une figure d'homme âgé, barbu" (Musée gallo-romain de Lyon Fourvière)

Mosaïque de Bacchus à la Panthère, du 3e, découverte à Lyon sous le couvent du Verbe Incarné en 1911. "Le sujet de Bacchus-Dyonisos accompagné des quatre saisons est un sujet connu de l'art romain (liens entre le dieu de la boisson enivrante et le renouveau perpétuel de la nature). La première association de ces deux sujets daterait de 300 avant notre ère, mais le véritable engouement pour un tel thème appartient à l'époque impériale.n Mosaïque très endommagée sur l'un de ses côtés. Champ entouré d'une bande de raccord foncée puis vers l'intérieur une bordure d'entrelacs à deux brins (noir, beige, rouge, noir)entre deux filets blancs. Le champ est couvert d'entrelacs à deux brins dont l'un est semblable à celui de la bordure. Cet entrelac forme un dessin de svasticas entre 4 carrés aux angles et un carré central. ce dernier carré, agrandi par la suppression de la bande rouge et du filet noir qui entourent les autres carrés, contient l'image de Bacchus-Dyonisos regardant au loin, couché sur une panthère, il est nu si ce n'est un manteau qu'il porte autour des hanches. Il est couronné de pampres et de lierre et tient le thyrse de la main droite et s'appuie du bras gauche sur l'encolure de sa monture. la panthère,accroupie, serre entre ses pattes avant un tambourin. Les teintes dominantes sont vertes, blanches, beiges, rouge, olive et jaune. Dans les carrés autour de Dyonisos, les quatre saisons, dont deux intactes ; la partie supérieure de la tête de la troisième saison (certainement l'Automne) est visible, la quatrième (l'Eté) a disparue. La représentation du Printemps, intact, est celle d'un jeune homme aux longs cheveux bouclés qui porte une couronne de fleurs. La représentation de l'Hiver, intact, est celle d'une jeune femme qui porte un voile surmonté d'une couronne de roseaux verdâtres." (Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière)

Masque funéraire tragique du 3e siècle découvert à Lyon au lieu dit Les Massues (5e arrdt), remployé dans la maison de Mme Vial avant 1808. "Ce grand relief en pierre s'inspire de masques de théâtre, reproduisant les traits d'un personnage tragique ou satyrique, ou bien d'un monstre (Cyclope). Ils sont figurés la pupille des yeux vide, la bouche béante, comme saisis d'horreur. Ils représenteraient les âmes des Larves, ces défunts privés de sépultures, qui viennent hanter les vivants. Ces masques étaient placés sur les murs des enclos entourant les tombes, ou bien sur les monuments funéraires eux-mêmes. Le visage de type tragique est celui d'un personnage âgé. Des rides profondes creusent le sillon naso-génien, le front, le tour des yeux. Le nez est fort. La bouche est profondément évidée. Les sourcils sont froncés. Les yeux aux paupières lourdes ont des pupilles évidées et l'iris est souligné d'un trait creusé. Une chevelure longue encadre le visage. L'onkos devait être assez haut. Un double bandeau entoure le front. Les mèches irrégulières sont travaillées au trépan qui est largement utilisé sur le visage. Outre les yeux, dont le point lacrymal est aussi ponctué, un point marque le menton, détaille les lignes des sourcils et détache la perruque du visage. Des stries sont gravées sur le nez pour simuler les rides d'expression" (Musée gallo-romain de Lyon Fourvière)

Théâtre gallo-romain de Fourvière.

Adresse de prise de vue : exposition "Lyon avant Lugdunum", Musée de la civilisation gallo-romaine, 17, rue Cleberg, Lyon 5e.

Adresse de prise de vue : exposition "Lyon avant Lugdunum", Musée de la civilisation gallo-romaine, 17, rue Cleberg, Lyon 5e.